L’Art Animalier : Une Invitation à Explorer notre Lien avec la Nature
Depuis toujours, les animaux fascinent les humains. Dans l’art, ils incarnent des symboles puissants : force, fragilité, liberté, ou encore sagesse. À travers mes sculptures, je cherche à capturer non seulement leur beauté, mais aussi leur essence, leur histoire, et les émotions qu’ils éveillent en nous.
Pourquoi les animaux ?
Les animaux racontent des récits universels. Le zèbre grévy symbolise la rareté et l’endurance. Le panda, avec sa douceur apparente, nous rappelle la vulnérabilité de la faune sauvage. Le pelican et sa majesté évoquent des écosystèmes en danger. Ces sculptures sont bien plus que des objets d’art : elles sont des invitations à réfléchir à notre rapport au vivant.
De la matière à l’émotion
Dans mon travail, la terre est le point de départ. À travers des techniques comme le raku, chaque pièce devient une œuvre vivante. Les craquelures et les nuances du raku ajoutent une profondeur qui reflète les imperfections et la complexité du monde naturel.
L’appel à l’humanité
Dans un monde de plus en plus déconnecté de la nature, mes œuvres cherchent à raviver cette connexion. En observant un ours contemplant des oiseaux ou un cheval appaloosa dans toute sa splendeur, nous sommes invités à ralentir et à ressentir. L’art animalier n’est pas simplement esthétique ; il nous rappelle notre propre humanité.
Un hommage aux espèces menacées
À travers mes créations, je rends hommage à la fragilité de la biodiversité. Certaines de mes pièces sont inspirées d’espèces en danger, pour sensibiliser à leur préservation.
Conclusion :
L’art a le pouvoir de toucher les cœurs et de provoquer des réflexions profondes. Mes sculptures animalières sont une ode à la beauté de la nature et un appel à renouer avec elle.
De la Terre à l’Œuvre : La Symbolique des Animaux dans Mes Sculptures
Dans mon travail de sculptrice, la sculpture animalière occupe une place centrale. Elle est le reflet de mon questionnement sur notre connexion au monde sensible, sur ce lien invisible qui nous unit aux autres êtres vivants. À travers la céramique et la technique du raku, j’explore la dualité de l’être, où la force et la fragilité, la lumière et l’ombre coexistent.
Les Animaux, Reflets de l’Âme Humaine
Chaque sculpture animale que je réalise n’est pas simplement une représentation de l’espèce en elle-même. Pour moi, ces créatures incarnent des fragments de notre propre humanité. À travers leurs postures, leurs regards, je cherche à exprimer des états d’âme, des émotions profondes. Les animaux deviennent des miroirs de nos expériences humaines, un dialogue entre la nature et l’homme.
Le Zèbre : Symbole de Force et de Fragilité
Le zèbre, a toujours été pour moi une source d’inspiration. C’est un animal qui incarne à la fois la force, la liberté par son coté indomptable mais aussi sa vulnérabilité. Sa lutte pour survivre dans des environnements hostiles résonne avec les défis auxquels nous sommes tous confrontés. À travers la technique du raku, je joue avec le graphisme inhérent à ce splendide animal : les craquelures et les couleurs imprévisibles de l’émail soulignent à la fois sa beauté et sa fragilité. Ce travail symbolise la résilience, la capacité à s’adapter tout en restant vulnérable.
Le Panda : Douceur et Résilience
Le panda est pour moi une figure de tendresse et de fragilité. Dans ma sculpture Panda et blanc en Raku avec petits oiseaux, j’ai cherché à capturer cette délicatesse tout en mettant en avant la force tranquille de cet animal. Le panda est une métaphore de la vulnérabilité face aux défis écologiques, mais il représente aussi la persévérance et l’espoir. Le raku, avec ses contrastes marqués, m’a permis de donner vie à cette dualité, entre la solidité de la céramique et la douceur des formes.
La Panthère : Noblesse et Solitude
La panthère, dans mon travail, est bien plus qu’un symbole de puissance. Elle incarne la noblesse, mais aussi la solitude et la survie. Sa posture, souvent majestueuse, me permet d’exprimer la beauté brute de cet animal, tout en évoquant la force intérieure nécessaire pour persister. En travaillant la céramique, je cherche à capturer cette tension entre la beauté et la lutte pour la survie, en utilisant des textures et des couleurs qui reflètent cette dualité.
Le Dialogue entre Matériaux et Emotions
Travailler avec la céramique me permet de matérialiser le sensible. La terre est à la fois malléable et imprévisible, tout comme les émotions que j’essaie de retranscrire dans mes sculptures. Le raku, avec ses craquelures et ses variations de teintes, me permet d’ajouter cette dimension d’imperfection et de spontanéité, comme un reflet de la nature même des êtres vivants.
Dans chaque animal que je sculpte, j’essaie de capturer un fragment de vie, un instant de vulnérabilité ou de puissance. Mon travail n’est pas une simple représentation du monde animal, mais une tentative de nous reconnecter à ce monde sensible, à ce que nous partageons avec les autres formes de vie.
Une Invitation à la Réflexion
À travers mes sculptures animalières, je souhaite susciter une réflexion. Sommes-nous suffisamment reliés au monde sensible ? En observant ces créatures, leur force tranquille ou leur fragilité apparente, pouvons-nous mieux comprendre notre propre place dans le monde ? Je crois que l’éveil à cette notion de sensible peut nous aider à mieux appréhender notre rapport à la nature, aux autres, et à nous-mêmes.
Chaque pièce est pour moi une tentative de célébrer les contrastes de l’existence. Les pleins et les vides, les textures brutes ou lisses, symbolisent cette ambivalence que nous portons tous en nous. Mes sculptures sont une invitation à contempler la dualité de l’être, à la fois enraciné dans la terre et aspirant à une harmonie plus grande.
Découvrez la Magie du Raku : Entre Tradition et Création Artistique
Introduction
Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du Raku ? Cette technique ancestrale de poterie japonaise est bien plus qu’un simple processus de cuisson ; elle est une véritable alchimie entre la terre, le feu et l'eau, transformant des pièces d'argile en œuvres d’art uniques. Avec le Raku, chaque création devient un reflet de l'âme de l'artiste et de la beauté du monde qui nous entoure.
Qu'est-ce que le Raku ?
Le Raku, ou raku-yaki, trouve ses origines au XVIe siècle au Japon, avec des bols destinés à la cérémonie du thé. Ces pièces modestes, conçues pour célébrer la simplicité, incarnent les principes du wabi-sabi, mettant en avant l'imperfection et l’éphémère. Cette approche esthétique et philosophique m’inspire profondément dans mon travail.
Au fil des siècles, la technique a évolué, gagnant en popularité auprès des artistes occidentaux dès le début du XXe siècle. Le Raku a ainsi élargi son horizon pour inclure une variété d'objets et de sculptures, devenant un médium privilégié pour explorer la dualité de l'existence.
Les Caractéristiques de la Poterie Raku
Les pièces en Raku se distinguent par des caractéristiques uniques, témoignant de la magie de cette technique :
De petites craquelures sur les parties émaillées.
Une apparence chromatisée et des irrégularités qui reflètent le processus de cuisson.
Une base rugueuse et de couleur sombre, qui révèle l’authenticité de l’argile.
Chaque pièce est une invitation à contempler la beauté des imperfections, et c'est cette recherche de l'authenticité que je m'efforce de capturer dans mes sculptures.
L’Expérience Inoubliable du Raku
Participer à un atelier de Raku, c'est bien plus qu'apprendre une technique ; c'est vivre une expérience sensorielle inoubliable. Voici un aperçu des étapes clés de la création :
Préparation de l’Argile : Il est essentiel de sélectionner une terre solide, contenant de la chamotte, pour résister au choc thermique de la cuisson.
Modelage : Créer des formes légères et équilibrées est primordial. Chaque jointure doit être soignée pour éviter les fissures qui pourraient compromettre la pièce.
Processus de Séchage : Les pièces doivent sécher lentement, à l’abri des courants d'air, pour garantir leur solidité avant la cuisson.
Cuisson initiale : Une première cuisson fixe la forme, tout en gardant la porosité nécessaire pour l’émaillage.
Techniques d’Émaillage : Ici, l’art de l’émaillage prend tout son sens. J'utilise des glaçures spécialement conçues pour le Raku, appliquées de manière créative pour obtenir des effets surprenants. Les superpositions de glaçures peuvent révéler des résultats étonnants, ajoutant de la profondeur et de la texture à chaque pièce.
Finition
Une fois la pièce cuite et émaillée, je procède à une finition soignée en la nettoyant et en la cirant..
Mes Sculptures en Raku : Un Voyage Émotionnel
À travers mes sculptures, je m'efforce d'explorer les émotions humaines et animales, traduisant la force et la fragilité de l’existence. Chaque pièce est un dialogue entre la matière et l’esprit, une célébration des contrastes et de la beauté des imperfections.
Mes sculptures animalières et humaines, façonnées dans l'argile Raku, reflètent cette dualité. Elles invitent à une réflexion sur notre lien avec le monde naturel et sur la quête d’harmonie dans un univers en perpétuel déséquilibre.
Conclusion
Le Raku est bien plus qu'une simple technique de poterie ; c'est une philosophie de vie. Chaque œuvre que je crée est un témoignage de cette quête de sens, de beauté et d’équilibre. Je vous invite à découvrir ce voyage au travers de mes ateliers, où vous pourrez vous connecter à cette pratique ancestrale et explorer votre propre sensibilité créative.
L’art et l’importance de la transmission :
Ma rencontre avec l’art a été révélatrice dans ma vie, elle m’a permis de me recentrer dans une période troublée.
Elle m’a permis de déceler en moi des capacités que je n’envisageais même pas.
Reconnaissant que l’art fut un temps mon exutoire, je l‘ai allié à une plus grande recherche intérieure..
La pratique artistique a légitimé ma sensibilité que je percevais auparavant comme une fragilité et un frein à mon épanouissement.
Par la matière, j’ai rendu mon « invisible » visible .
L’art, comme expression de soi, de l’autre, de cette interdépendance entre les êtres, de cette impermanence qui nous caractérise.
C’est donc tout naturellement, qu’aujourd’hui, je transmets ce champ de possibilité que l’art m’a offert.
Les enfants sont les champions de la créativité.
Dans mes différentes interventions : crèches, écoles, ateliers ..., je les vois produire des œuvres avec un naturel et une facilité déconcertante.
« Dans chaque enfant, il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant » disait Pablo Picasso.
Effectivement, tout artiste cherche à retrouver cette âme d’enfant, cette spontanéité qu’à l’enfant de créer.
La sensibilité des enfants est en effet exacerbée. Ils sont sensibles à la musique, à la peinture, aux couleurs et à la beauté en général.
Ils sont capables de porter leur attention sur l’observation d’ insectes minuscules avec une extrême importance !
Le mélange des sons, des couleurs et des textures participe pleinement à son épanouissement.
Ses mains et ses yeux découvrent en toute innocence, l’importance est l’exploration de la matière.
Ils ont besoin de toucher, de mettre les doigts dans la peinture, de malaxer la terre, de patouiller, de faire intervenir tout leurs sens et cela avec le plus de libertés possibles.
Être en construction, l’enfant forge son identité, la créativité favorise l’ estime de soi, elle facilite ainsi l’expression d’émotions et d’idées.
L’art permet de développer plusieurs types d'intelligences en même temps ;
Il permet une ouverture aux autres et à son environnement et tout cela en laissant s’exprimer l’individualité de chaque enfant.
L’art n’est pas un sujet à prendre à la légère. En effet, il constitue un élément fondamental dans le développement des enfants, toutes les études de neurosciences effectuées ces dernières années le prouvent.
En ce sens, il est fondamental de transmettre aux enfants l’importance de l’art dès leurs plus jeunes âges !
L’énigme de l’indivi-dualité:
Selon une célèbre légende amérindienne, nous avons tous deux loups cachés au fond de nous, l’un est le bien : joie, paix, amour…. et l’autre le mal : colère, envie, jalousie…
Ces deux loups sont en constante confrontation à l’intérieur de nous et sont souvent à la source de pas mal de nos tourments.
Le monde est effectivement fait d’opposés et de contradictions, le contraire de la mort est défini par la vie, le bien ne peut se définir sans le mal, le bonheur sans le malheur.
Notre pensée occidentale est largement axée sur ces opposés, si l’une est fausse, c’est forcément que l’autre est vrai.
Cette dualité s’insère insidieusement dans nos modes de pensées, en nous poussant trop souvent dans un réflexion binaire.
L’être humain est composé de deux parties, le moi « profond » et le moi dit « social ».
Il y a la version que nous révélons au monde, et l’autre que nous gardons cachée.
Lorsque l’on s’interroge un peu sur son identité, et que l’on est attentif à sa façon d’être, on se rend compte, que dans certains moments de vie, on joue un rôle, on est en représentation.
On montre quelqu’un d’autre que ce que l’on est profondément, souvent par peur de rejet et dans un souci d’acceptation.
Enfant, notre individualité est respectée souvent si elle ne va pas à l’encontre des attentes des autres, donc très tôt, on apprend à se mettre au diapason des projections des gens qui nous entourent.
Cette complexité de l’être humain donne son lot d’agitation et de souffrance, on est perdu dans ces deux êtres qui nous composent.
En grandissant, on doit donc apprendre à réconcilier ses paradoxes en nous, à accueillir cette dualité et accepter cette indivi-dualite comme faisant partie de nous.
Nous apprenons petit à petit à accepter ses zones d’ombres pour mieux nous en libérer.C’est déroutant et à la fois fascinant !
Cette ambivalence de contraires est pour moi une formidable richesse, donnant de la matière à ma créativité.
Mes bustes fragmentés sont l’expression de notre présence au monde, de cette force qui nous caractérise mais qui est aussi contrebalancée par ses zones de tourments, cette fragilité inhérente à tous êtres vivants.
Ce qui est lisse, bien polie ne me correspond pas, il ne prend de la valeur à mes yeux que lorsqu’il est associé à une certaine rugosité, quoi de plus beau que l’érosion de la matière ?
La dualité est ce qui enrichit mon travail et le nourrit, je cherche inlassablement le chemin vers une sorte de symbiose esthétique entre les contrastes d’émotions, de pleins et de vides, d’achevé et d’inachevé, entre le littéral et le suggéré.
L’abandon fait-il partie d’un processus artistique ?
En travaillant sur mon histoire d’artiste et ma démarche artistique, j’ai cherché à comprendre pourquoi j’étais là, pourquoi cette nécessité de créer et quel était le sens de mon travail.
Cette longue introspection m’a permis d’identifier ma mission d’artiste qui est l’abandon à l’essentiel.
Dans nos sociétés occidentales, l’abandon va à l’encontre de nos diktats d’efficacité et de performance, il a la plupart du temps une connotation négative.
Il est souvent assimilé à un signe de faiblesse, d’impuissance, de résignation et de sacrifice.
A contrario, la persévérance est preuve de force de l’âme.
Pourtant n’est il pas besoin d’abandonner, de renoncer, pour se renouveler et se recréer, pour laisser une énergie nouvelle s’installer?
L’histoire de l’art et l’émergence de ses différents courants artistiques reflète bien cette nécessité.
Par exemple, l’art naïf et l’art brut se sont bien affranchis de la technique et de certaines règles pour faire naître leurs nouveaux courants artistiques.
Au niveau philosophique et spirituel, le bonheur ne procède quand à lui, pas de l’accumulation mais plutôt du dépouillement.
En ce sens, me revient la devise du regretté Pierre Rabhi:«sobriété heureuse», qui est malheureusement devenu un impératif écologique de notre époque.
Il s’agit encore de s’abandonner à une forme de simplicité et de légèreté pour retrouver un sens à notre présence au monde.
Mettre en évidence sa vérité d’artiste est aussi un long cheminement qui nécessite de gratter les couches successives, de se dépouiller pour se mettre à nu et se révéler à soi-même.
L’abandon comme lâcher prise, c’est aussi aborder son travail avec plus de souplesse, il
faut réussir à accueillir ce qui est, à laisser la création être pleinement ce qu’elle est sans l’entraver avec nos seules projections mentales, laisser de côté notre volonté de contrôle, nos attentes et nos désirs.
Il faut savoir établir un dialogue avec la matière et savoir s’abandonner à ces spécificités et à ces contraintes qui lui sont propres.
Dans la création d’une œuvre et son achèvement,tout la difficulté de l’artiste consiste aussi à renoncer, à savoir s’arrêter, à décider quand son œuvre est terminée.
Dans son processus artistique, l’artiste expérimente la spontanéité du geste avec un savant mélange de maîtrise et d’abandon.
L’artiste doit donc s’affranchir d’une certaine technicité pour faire place à sa sensibilité et révéler pleinement son œuvre.
Il difficile d’envisager l’abandon dans notre société occidentale, car cela est souvent associé à un échec ou un sacrifice, pourtant dans ma pratique artistique renoncer m’a permis de me libérer du superflu, de simplifier mon travail , de tenter d’aller à l’essentiel et ainsi de donner plus de sens à mes œuvres.
Renouer avec notre animalité pour retrouver notre pleine humanité ?
Les progrès de la recherche nous ont montré que les animaux pouvaient nous apprendre à coopérer, renoncer à notre égo, profiter des joies simples de la vie.
Ils peuvent nous aider à nous rendre plus humains, plus solidaires, plus coopératifs en nous appuyant sur leurs capacités innées.
L’animal n’est en effet pas qu’une « machine biologique ».
Des expériences menées sur les singes rhésus et sur les rats montraient que ces derniers préféraient faire le choix de se priver de nourriture et gourmandises si cela générait la souffrance d’un des leurs, l’animal est donc capable d’une véritable empathie émotionnelle.
D’autre études ont prouvé la tolérance et l’altruisme dont ils peuvent faire preuve.
Même si il est évident que l’animal n’est pas un saint et qu’ il peut faire preuve de violence envers ses congénères, il l’est le plus souvent pour réguler et préserver son espèce.
Le langage qui nous a permis d’accéder à la civilisation, nous a aussi fait perdre le contact sensible que nous entretenions avec l’autre.
Nous nous sommes progressivement coupés de nos perceptions et de nos ressentis.
Comme l’explique Boris Cyrulnik, nous avons été pris au piège des mots, ceux de notre environnement familial, de notre position sociale, ce qui a eu pour conséquence de nous éloigner de notre nature profonde et de notre authenticité.
L’homme en s’éloignant de ses origines animales, s’est inscrit dans un monde de représentations ou le mental est prédominant.
Contrairement à nous, l’animal vit uniquement dans l’instant présent, et nous nous cherchons de plus en plus à retrouver cette pleine conscience que nous avons perdus.
L’animal peut nous aider à renouer avec notre intelligence émotionnelle et intuitive.
Nous pouvons raviver cette reliance à la nature, cette richesse qui nous ai donne de voir, retrouvons cette animalité et la sagesse qu’elle porte bien souvent.
Pourquoi ne pas essayer de dépasser cette frontière humains-non humains, changer notre manière d’être au monde, en nous recentrant sur l’essentiel, comme le fait si bien l’animal.
L’univers des animaux sauvages nourrit mon travail artistique, en réalisant des bustes d’animaux, je tend à humaniser l’animal, pour montrer la grandeur d’âme qu’il m’inspire.
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La matière est-elle une condition suffisante et nécessaire de l’art?
En pleine réflexion sur le travail de sculpture que j’accomplis, je me suis beaucoup interrogée sur la prédominance de la matière dans mon travail, après différentes lectures, je suis tombée sur ce questionnement très intéressant. En effet, d’un premier abord, les amoureux de la…
En pleine réflexion sur le travail de sculpture que j’accomplis, je me suis beaucoup interrogée sur la prédominance de la matière dans mon travail, après différentes lectures, je suis tombée sur ce questionnement très intéressant.
En effet, d’un premier abord, les amoureux de la matière comme je le suis peuvent prétendre que la matière est condition suffisante de l’art, en effet un regard posé sur une matière peut suffire à éprouver une émotion esthétique, néanmoins il est évident après réflexion que la matière est une condition nécessaire mais rarement suffisante de l’art. D’ailleurs selon Aristote, l’art est de l’ordre du faire, donc activité exercée sur une matière.
Comme l’explique Régine Pietra dans son écrit «Art et matière», la matière donne à l’artiste l’occasion, le prétexte, le lieu d’exercice de la pensée qui communiquent son élan à la main qui sculpte, dessine, écrit et donc laisse trace….
On ne peut donc mettre de côté la relation d’échange qui s’opère entre l’artiste et la matière.
La sculpture, travail de la matière pour exprimer émotions, force et fragilité de notre existence, pour tenter de traduire les méandres intimes de l’âme.
Être contraint par les spécificités de la matière, mais aussi la contraindre, faire naître des aspérités, des protubérances, permettre un rendu lisse ou rugueux, exprimer à travers différentes textures, la complexité de l’être vivant, sa dualité, ses fêlures, ses ressources, son mystère.
Métamorphoser cette matière en s’opposant, s’affrontant parfois, en fusionnant souvent pour établir un dialogue et pourquoi pas une alchimie!
Tout cela nourrit et guide mon travail.
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