Démarche Artistique
Sommes nous suffisamment reliés au monde sensible ?
Le travail de l’artiste Claudie Perrigaud interroge l’intériorité de chaque être vivant.
Tantôt animale, tantôt humaine, son œuvre nous parle d’un fragment de vie, un état d’âme et de la lumière qui s’en dégage, laissant parfois apparaître ses zones d’ombre.
Volupté, force et puissance s’entremêlent avec fragilité et vulnérabilité pour exprimer cette richesse intérieure.
Son travail de sculpture matérialise le sensible à travers la dualité de l’être.
Elle se veut ambivalence symbolisée par le contraste des matières, des textures, des couleurs, des pleins et des vides.
La mise en volume est ébauchée avec un tasseau de bois dans un bloc de glaise, comme signe d’enracinement à la terre.
Les bustes sont fragmentés et brisés pour écrire un autre pan de notre histoire et ainsi se reconstruire dans un monde plus humain et fraternel.
Le regard de ses sculptures est souvent porté ailleurs : est-ce une manifestation de l’impuissance de l’homme à faire face aux tragédies actuelles ou plutôt une aspiration à voir plus loin dans une dimension d’équilibre et d’harmonie du vivant ?
En ce sens, l’éveil à la notion de sensible peut-il nous amener à mieux appréhender le monde qui nous entoure ?
Bio
Claudie Perrigaud est surtout connue pour ses sculptures animalières et humaines en argile patinée et émaillée en raku.
C’est par la simplification du travail et un processus créatif le plus épuré possible que l’œuvre peut révéler tout son sens.
Celle-ci capture un fragment de vie, un état d’âme où s’entremêlent force et fragilité, lumière et obscurité.
Il s’agit de matérialiser le sensible et d’exprimer la dualité de l’être.
Dans son travail de sculpture, l’artiste fait dialoguer et se confronter des matériaux bruts tels que l’argile, le bois et le métal.
Tenter de célébrer les contrastes de l’existence, se laisser porter par la vague pour revenir à l’essentiel.
Histoire d’Artiste
Née dans un milieu familial modeste, l’éducation que je reçois est en grande partie de s’oublier soi-même pour mieux servir l’autre.
S’affranchir de ce milieu et vouloir ne serait-ce qu’écouter ses aspirations est source certaine de désillusions et de souffrances inutiles.
Le mieux est alors pour moi de renoncer à écouter mes émotions et ainsi me rendre conforme aux attentes Cliquez ici pour accéder à l’histoire complète…